L’adoption de la version 5.0 du règlement des épreuves d’aptitude relatives aux compétences exigées des personnes réalisant des actes d’ostéopathie animale par le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV) le 25 mars 2024 introduit quelques nouveautés par rapport à la version précédente (de Mai 2023) . Ces changements visent à renforcer la transparence, l’équité et la qualité de la formation en ostéopathie animale.

Mais il nous reste du chemin à parcourir.

Une des principales modification concerne la composition et la publication des informations relatives au jury. Désormais, le jury doit apparaître sur le site veterinaire.fr, incluant les déclarations de liens d’intérêt de ses membres. Cette mesure vise à garantir une plus grande transparence et à prévenir tout conflit d’intérêts potentiel. Cependant, il est à noter que cette mise à jour n’est pas encore effective sur le site le jour de la publication de notre article, ce qui soulève des questions quant à l’accès à ces informations cruciales pour les candidats et le public.

En outre, une autre modification a été apportée aux critères d’éligibilité des candidats à l’épreuve d’aptitude. Le règlement spécifie désormais que le candidat doit justifier de 1200 heures de charge de travail par année validée. Cette charge de travail comprend à la fois la présence dans l’établissement et le travail personnel, avec une répartition pouvant aller jusqu’à une proportion de 50/50 entre durée en présentiel et charge de travail personnel. Cette exigence souligne l’importance d’un encadrement pédagogique adéquat et d’objectifs d’apprentissage clairs. Elle prend en compte les cours, les séminaires, les projets menés, les travaux pratiques, les stages, et les études personnelles, ainsi que tout événement permettant d’acquérir les résultats d’apprentissage.

Ces modifications reflètent un engagement des pouvoirs publics à améliorer les standards de formation et de pratique en ostéopathie animale. Elles visent à assurer que les ostéopathes animaliers disposent des compétences, des connaissances et de l’éthique professionnelle nécessaires pour fournir des soins de qualité aux animaux. La mise en œuvre effective de ces changements, notamment la publication des informations relatives au jury, est essentielle pour renforcer la confiance dans le processus d’évaluation et dans la profession d’ostéopathe animalier en France.

Il est cependant essentiel de poursuivre nos efforts afin d’assurer que les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur privé en ostéopathie animale acquièrent une confiance totale dans l’équité absolue de cet examen.